Bourgeon Bio
Label de Bio-Suisse pour les denrées alimentaires issues de l'agriculture biologique contrôlée avec une part importée supérieure à 10%. Bourgeon de reconversion bio: Label de Bio-Suisse pour les denrées alimentaires importées produites dans des exploitations reconverties à l'agriculture biologique
Concernant le système d‘évaluation
Contrôles annuels puis certification selon le cahier des charges de Bio Suisse. Les contrôles portent sur toute l’exploitation y compris les produits transformés à la ferme. Les organismes de contrôle et de certification pour l'étape de production sont bio.inspecta AG et Bio Test Agro (BTA). Pour les étapes de transformation et de commerce, les contrôles sont menés par bio.inspecta AG, Institut d’éco-commerce (IMO), ProCert Safety AG et Bio Test Agro (BTA). Seul bio.inspecta AG est habilité à certifier les aquacultures. Les organismes de contrôle et de certification sont accrédités par le Service d'accréditation suisse (SAS).
Comparaison avec des labels ou déclarations apparentés
Où acheter les produits portant cette mention
Commerces de détail, magasins fermiers, marchés hebdomadaires
Contenu détaillé
- La production doit être biologique sur l’ensemble de l’exploitation (circuit fermé) et la diversité naturelle doit être respectée.
- L'élevage et l’affouragement doivent être conformes aux besoins des espèces.
- L’utilisation d’OGM est interdite.
- Il faut renoncer aux pesticides et engrais chimiques de synthèse.
- Les produits importés doivent arriver en Suisse par voies terrestre ou maritime.
- Les denrées alimentaires doivent être transformées avec ménagement.
- Il faut renoncer aux additifs inutiles, tels qu’arômes et colorants.
- Chaque entreprise doit prendre au moins 12 mesures visant à promouvoir la biodiversité. Exemples: l'entretien des haies, lisières de forêts, les murs de pierres sèches, apiculture etc.
Exigences sociales:
- Tous les employés jouissent des mêmes droits quels que soient leur sexe, leur religion, leur nationalité, etc.
- Chaque employé doit avoir un contrat écrit.
- Le salaire doit au moins couvrir les besoins de base de l’employé, respecter la législation locale et correspondre aux habitudes de la branche.
- Les heures supplémentaires doivent être rémunérées par les suppléments de salaire correspondants ou être compensées par des congés.
- Le travail forcé et toute forme de travail imposé sont interdits.
- La direction de l’entreprise doit veiller à ce que la santé et la sécurité des hommes et des femmes de l’entreprise soient préservées et ne soient pas menacées par le travail.
- L’entreprise doit garantir l’accès aux installations sanitaires et aux soins médicaux.
- La pisciculture doit produire uniquement du poisson biologique. Il est interdit de produire en parallèle du poisson non biologique et du poisson biologique.
- Les piscicultures doivent veiller à ne pas perturber l’équilibre écologique ni menacer les populations naturelles, et elles doivent respecter les principes de base de la production durable.
- Les poissons ne doivent subir aucun stress ni aucune fatigue inutiles pendant leur élevage, leur transport ou leur mise à mort.
- On ne peut en principe élever que des espèces de poissons indigènes et adaptées aux conditions régionales.
- L’élevage et l’affouragement doivent être conformes aux besoins des espèces (principalement avec des aliments bio).
- Les piscicultures peuvent acheter la totalité des aliments (avec toutefois quelques exceptions).
- Les aliments importés ne doivent pas provenir de régions où des forêts ont été détruites pour la production (de soja p. ex.).
- Les salmonidés et autres poissons carnivores peuvent recevoir des farines et des huiles de poisson. Les farines et les huiles de poisson doivent soit être fabriquées à base de déchets de poissonnerie, soit provenir de pêcheries et de piscicultures certifiées durables.
- Il est interdit d’utiliser des poissons transgéniques ou triploïdes.
- Les reproducteurs et les jeunes ne doivent pas être ou avoir été traités aux antibiotiques, aux stimulateurs de croissance ou aux hormones.
- Les denrées alimentaires doivent être transformées avec ménagement.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
- La production doit être biologique sur l’ensemble de l’exploitation.
- Au moins 95 % des ingrédients des produits transformés doivent provenir de l’agriculture biologique.
- Les animaux de rente doivent en principe provenir d’exploitations biologiques certifiées.
- L’ordonnance sur les sorties régulières en plein air d’animaux de rente (SRPA) s’appliquent à toutes les espèces animales.
- Si les bêtes sont estivées, l’estivage doit si possible se dérouler dans des fermes bio.
- Pour être considérés comme bio, les animaux achetés dans des fermes non bio après le début de la reconversion doivent avoir été élevés conformément au Cahier des charges de Bio Suisse. Le délai est de six mois pour les animaux produisant du lait.
- Les stabulations entravées sont en principe interdites. Pour les bovins, elles sont toutefois tolérées jusqu’en 2010, comme pour la plupart des labels.
- L’utilisation d’OGM dans les aliments est interdite.
- Les aliments pour animaux doivent être issus au moins à 80 % (90 % pour les ruminants) de la culture biologique. L’utilisation d’additifs chimiques de synthèse, d’antibiotiques ou d’hormones prophylactiques ou de déchets de restauration est interdite. Sont en plus interdits pour l’affouragement des ruminants: les protéines animales, les graisses animales ainsi que tout autre ingrédient ou additif ne correspondant pas à la physiologie digestive des ruminants.
- Les ruminants sont nourris conformément à leurs besoins, principalement de foin et d’herbe provenant de l’exploitation (base fourragère).
- Les soins vétérinaires doivent se faire en recourant en priorité à des produits naturels et des médecines parallèles. Si le recours à des médicaments conventionnels ne peut être évité, le délai d’attente avant le prélèvement des denrées alimentaires produites par l’animal traité est le double du délai d’attente légal inscrit sur les emballages.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
- La production doit être biologique sur l’ensemble de l’exploitation.
- L’utilisation d’OGM est interdite.
- Fertilité et entretien du sol: la conservation et l’augmentation de la fertilité naturelle du sol sont des éléments centraux. Les meilleures conditions de base sont offertes par une couverture végétale diversifiée et aussi complète que possible.
- Gestion de l’humus: à long terme, les apports de matières organiques doivent au moins compenser les pertes d’humus par décomposition. La culture de prairies artificielles et d’engrais verts adéquats, la limitation de la proportion des cultures sarclées dans la rotation des cultures ainsi que l’incorporation de matières organiques permettent d’atteindre cet objectif.
- Travail du sol: travail ménageant le sol et pas trop intensif. Le labour profond doit être évité, au même titre que tout autre type de travail du sol lorsque celui-ci est mouillé.
- Fertilisation: la fertilisation azotée doit être apportée exclusivement sous forme d’engrais organiques. Une fumure minérale de correction doit être limitée au strict minimum. L’utilisation de composés azotés chimiques, d’engrais phosphatés solubles à l’eau, ainsi que d’engrais potassiques purs, fortement concentrés ou contenant du chlore, est strictement interdite.
- Choix des espèces et des variétés: il faut cultiver les espèces et les variétés les mieux adaptées aux conditions locales et régionales, les plus résistantes aux maladies, et de bonne qualité nutritionnelle.
- Les denrées alimentaires doivent être transformées avec ménagement.
- Il faut renoncer aux additifs inutiles, tels qu’arômes et colorants.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
- La production doit être biologique sur l’ensemble de l’exploitation.
- L’élevage de volaille doit respecter les exigences relatives aux systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux (ordonnance SST) et aux sorties régulières en plein air (ordonnance SRPA).
- L’utilisation d’OGM dans les aliments est interdite.
- Les aliments pour animaux doivent être issus au moins à 80 % de la culture biologique.
- La volaille est nourrie avec du fourrage bio sans additifs chimiques. L’achat d’aliments fourragers conventionnels est strictement limité.
- Les aliments importés ne doivent pas provenir de régions où des forêts ont été détruites pour la production (de soja p. ex.).
- L’utilisation d'additifs de croissance est fortement limitée et soumise à une réglementation stricte.
- Chaque poule pondeuse doit disposer d’une surface de pâturage d’au minimum 5 m2.
- Le pâturage doit comporter des structures d’ombragement et de protection contre les prédateurs.
- Il faut garantir aux poules l’accès à une zone de climat extérieur comportant un bain de poussière.
- L’effectif maximal par unité d’élevage est limité à 250 poules. Dans les systèmes tridimensionnels (eau et aliments distribués à des niveaux différents), l’effectif peut atteindre au maximum 500 poules par unité d’élevage. Les poulaillers peuvent comporter au maximum quatre unités d’élevage.
- Il est recommandé d’avoir aussi des coqs.
- Dans le poulailler, la densité d’occupation ne doit pas dépasser 5 poules pondeuses par m2 de surface au sol accessible.
- 33 % de la surface du poulailler doit être aménagé en aire de grattage couverte de litière. Il doit y avoir suffisamment de nids de ponte et de perchoirs.
- Pour l’éclairage, les ampoules à incandescence et la lumière fluorescente à haute fréquence sont autorisées. La durée totale de lumière ne doit pas dépasser 16 heures par jour (sauf lumière naturelle en été).
- Les fientes doivent être enlevées régulièrement.
- La fosse à déjections doit être séparée.
- Les animaux doivent avoir la possibilité de boire à un plan d’eau.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
- La production doit être biologique sur l’ensemble de l’exploitation.
- Les volailles, les ovins, les caprins et les porcins doivent être détenus dans des systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux. L’ordonnance sur les sorties régulières en plein air d’animaux de rente (SRPA) s’applique en revanche à toutes les espèces animales.
- Les stabulations entravées pour les bovins sont tolérées jusqu’en 2010.
- L’utilisation d’OGM dans les aliments est interdite.
- Les aliments pour animaux doivent être issus au moins à 80 % (90 % pour les ruminants) de la culture biologique.
- Les ruminants sont nourris conformément à leurs besoins, principalement de foin et d’herbe provenant de l’exploitation (base fourragère).
- Les volailles et les porcins sont nourris avec du fourrage bio sans additifs chimiques. L’achat d’aliments fourragers conventionnels est strictement limité.
- Les aliments importés ne doivent pas provenir de régions où des forêts ont été détruites pour la production (de soja p. ex.).
- L’utilisation d'additifs de croissance est fortement limitée et soumise à une réglementation stricte.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
- La production doit être biologique sur l’ensemble de l’exploitation.
- L’utilisation d’OGM est interdite.
- Fertilité et entretien du sol: la conservation et l’augmentation de la fertilité naturelle du sol sont des éléments centraux. Les meilleures conditions de base sont offertes par une couverture végétale diversifiée et aussi complète que possible.
- Gestion de l’humus: à long terme, les apports de matières organiques doivent au moins compenser les pertes d’humus par décomposition. La culture de prairies artificielles et d’engrais verts adéquats, la limitation de la proportion des cultures sarclées dans la rotation des cultures ainsi que l’incorporation de matières organiques permettent d’atteindre cet objectif.
- Travail du sol: travail ménageant le sol et pas trop intensif. Le labour profond doit être évité, au même titre que tout autre type de travail du sol lorsque celui-ci est mouillé.
- Fertilisation: la fertilisation azotée doit être apportée exclusivement sous forme d’engrais organiques. Une fumure minérale de correction doit être limitée au strict minimum. L’utilisation de composés azotés chimiques, d’engrais phosphatés solubles à l’eau, ainsi que d’engrais potassiques purs, fortement concentrés ou contenant du chlore, est strictement interdite.
- Rotation des cultures: la rotation des cultures doit être diversifiée et équilibrée de manière à maintenir à long terme la fertilité du sol et à garantir la croissance de plantes saines. Elle doit, en particulier, permettre de réduire au minimum le lessivage des éléments fertilisants dans les nappes phréatiques et leur ruissellement dans les eaux de surface.
- Choix des espèces et des variétés: il faut cultiver les espèces et les variétés les mieux adaptées aux conditions locales et régionales, les plus résistantes aux maladies, et de bonne qualité nutritionnelle.
- Les denrées alimentaires doivent être transformées avec ménagement.
- Il faut renoncer aux additifs inutiles, tels qu’arômes et colorants.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
- Les plants doivent être produits dans l’exploitation ou provenir d’exploitations où la production est conforme au Bourgeon.
- Terreaux et substrats de culture: la culture des légumes n’est autorisée que dans de la terre. Sont interdites aussi bien les hydrocultures, les cultures sur laine minérale ou sur film nutritif que les autres procédés hors-sol. L’utilisation de tourbe pour enrichir les sols en matière organique est interdite. L’incorporation de Styromull et autres matières synthétiques aux sols et aux substrats est aussi interdite.
- Stérilisation à la vapeur des sols et des terreaux: pour les cultures sous abri et la production des plants, la régulation des adventices au moyen d’une stérilisation superficielle à la vapeur est autorisée. De même, les terreaux et les substrats peuvent être stérilisés à la vapeur. Il faut néanmoins limiter ce procédé au strict minimum.
- Culture sous serre et sous tunnel: pendant l’hiver, le chauffage des cultures sous abri n’est autorisé que pour les maintenir hors-gel (environ + 5 °C). La production des plants fait exception. Le choix du système de chauffage et du combustible doit prendre en compte les critères écologiques. Il faut veiller à une bonne isolation des serres et limiter au strict nécessaire l’utilisation des paillages plastiques, des non-tissés, etc. Une fois usagés, ces paillages artificiels doivent être recyclés.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
Légumes:
- Les plants doivent être produits dans l’exploitation ou provenir d’exploitations où la production est conforme au Bourgeon.
- Terreaux et substrats de culture: la culture des légumes n’est autorisée que dans de la terre. Sont interdites aussi bien les hydrocultures, les cultures sur laine minérale ou sur film nutritif que les autres procédés hors-sol. L’utilisation de tourbe pour enrichir les sols en matière organique est interdite. L’incorporation de Styromull et autres matières synthétiques aux sols et aux substrats est aussi interdite.
- Stérilisation à la vapeur des sols et des terreaux: pour les cultures sous abri et la production des plants, la régulation des adventices au moyen d’une stérilisation superficielle à la vapeur est autorisée. De même, les terreaux et les substrats peuvent être stérilisés à la vapeur. Il faut néanmoins limiter ce procédé au strict minimum.
- Culture sous serre et sous tunnel: pendant l’hiver, le chauffage des cultures sous abri n’est autorisé que pour les maintenir hors-gel (environ + 5 °C). La production des plants fait exception. Le choix du système de chauffage et du combustible doit prendre en compte les critères écologiques. Il faut veiller à une bonne isolation des serres et limiter au strict nécessaire l’utilisation des paillages plastiques, des non-tissés, etc. Une fois usagés, ces paillages artificiels doivent être recyclés.
Fruits:
- Les fruits doivent bénéficier d’un ensoleillement suffisant pendant toute la période de végétation.
- Entretien du sol: les vergers doivent être enherbés toute l’année. Il faut éviter les monocultures destinées à couvrir le sol.
- Protection des plantes et entretien des cultures: le choix de la formation des arbres, des distances entre les arbres, des variétés et l’entretien des cultures doivent servir à augmenter la résistance des arbres fruitiers. Pour les nouvelles plantations, il faut choisir en priorité les variétés de fruits les plus résistantes.
- Fertilisation et mulching: les apports de matières organiques doivent être laissés en surface pour constituer un mulch ou éventuellement être incorporés superficiellement. La fertilisation et le mulching doivent être effectués au moment opportun et avec retenue, afin de ne pas perturber l’équilibre physiologique des arbres et de ne pas diminuer la qualité des fruits.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
Le Cahier des charges de Bio Suisse s’applique.
- La production doit être biologique sur l’ensemble de l’exploitation (circuit fermé) et la diversité naturelle doit être respectée.
- L’utilisation d’OGM est interdite.
- Il faut renoncer aux pesticides de synthèse et aux engrais chimiques.
- Les denrées alimentaires doivent être transformées avec ménagement.
- Il faut renoncer aux additifs inutiles, tels qu’arômes et colorants.
- Les cultures et les procédés de transformation sont soumis à des contrôles réguliers.
- Le défrichage des forêts vierges (forêts primaires et secondaires) ainsi que la culture sur brûlis sont interdits.
Bio Suisse impose les restrictions suivantes pour l’importation des produits bio: (pour les critères, voir « Informations complémentaires »)
- Les transports aériens sont interdits. Seuls les produits qui arrivent en Suisse par voie terrestre ou maritime pourront être reconnus par le Bourgeon. Des exceptions sont possibles sous réserve d’autorisation de la Commission de labellisation des importations (CLI).
- Bio Suisse limite l’attribution du Bourgeon aux produits étrangers s’ils ont été entièrement transformés à l’étranger. Ne font pas partie de cette restriction les procédés de transformation simples (p. ex. séchage, congélation, épépinage, nettoyage, triage) opérés directement dans le pays d’origine.
En 2007, un chapitre « Exigences sociales » a été ajouté aux directives du Bourgeon (voir critères généraux).
Pour les tisanes, voire critères pour les herbes aromatiques.